Carnet de route

CR Séjour Raquette Février 2025

Sortie :  séjour raquette du 15/02/2025

Le 15/02/2025 par MARTINS VIEIRA Stéphane

CR du Séjour Raquette 2025, du 15 au 21 Février, organisé par Paul et encadré par lui-même et Séverine, accompagnés de Julie, Aurélie, Florence et Stéphane.

 

Samedi 15 février, 1er jour : arrivée au Gîte et balade au refuge du Coll del Torn

On se donne tous rendez-vous chez Paul ce matin pour un départ à 9h pétante !
Première pause à l’entrée des Gorges de Saint-Georges, superbe route longeant l’Aude, entre deux pans de falaise, simplement splendide. On s’y arrête pour la pause déjeuner avant de reprend la route. Arrivée à 14h20 au Gîte, dont on en repart pour profiter de l’après-midi et se mettre en marche. On va aller au Refuge du Coll del Torn !

Bilan de la journée : Durée 2h10 ; 7.5km ; 130m de D+.

Retour au Gîte 18h, préparation des chambres : Aurélie, Julie et Florence dans une, le groupe qui part Mercredi, et Séverine, Paul et Stéphane dans une autre, ceux qui partent le Vendredi. Rdv 19h pour un petit apéro aux côtés d’un poêle bien chaud, en attendant le repas de 20h !

 

Dimanche 16 février, 2ème jour : Les étangs et le Lac des Bouillouses

Objectif du jour : Lac des Bouillouses en passant par différents étangs. Ambiance sans trop de pression, on marche, on découvre les raquettes et surtout on profite de l’atmosphère et du paysage, de la nature et de la quiétude des environs, voilà le motto de ce séjour !

Premier arrêt : l’Estany de la Pradella ! Arrêt suivant : l’Estany Negro ! Étangs sur lesquels on marche pour poursuivre notre rando.
On se pose un peu plus loin pour déjeuner, seuls au monde et au calme près d’une cabane. Tout le monde savoure ces doux rayons et ce joli cadre blanc neige. Paul en profite pour nous faire un petit cours sur le DVA (Détection Victime d’Avalanche), avant d’aller le cacher en mode Emission, derrière le cabanon.
Bon, il se trouve que c’est aussi en face d’un petit groupe de 3 personnes qui s’était placé non loin peu après notre arrivée. Ils pensaient être au calme… Et bah c’est raté ! S’en sont suivi nos passages pour trouver le DVA, à voir passer à tour de rôle tout notre petit groupe et nos BIP BIP BIIIIIIP !
Mais bonne humeur et bons joueurs, ils nous ont félicité d’avoir trouvé le dispositif en moins de 10 mins et potentiellement sauvé une vie ! On reprend notre périple jusqu’au lac des Bouillouses.

On s’y arrête et profite du paysage, puis on est parti pour le chemin du retour ! On récupère un bout du PR, on rejoint l’Estany Llarg, puis enfin l’autre flan de l’Estany Negro !
On passe par la forêt enneigée et on longe le Têt jusqu’au camion de Florence ! Il est 18h, on rentre après une journée bien chargée, les poumons pleins de bon air et la tête pleine de beaux paysages. Et ce n’était que la mise en jambe.

Bilan de la journée : Durée 6h20 ; 16.5km ; 500m de D+ ; alt. max 2016m.

 

Lundi 17 février, 3ème jour : El Puig del Pam (Le pic de Pam)

Aujourd’hui il a été convenu qu’on fasse la journée la plus rude tant qu’on a encore de l’énergie du début de séjour ! On commence par une mise en pied tranquille, dans la forêt des Ganyades, en descente jusqu’au Lac des Balcères.

À partir de ce point, ça commence à monter… La neige s’y fait de plus en plus présente, on suit les traces de Paul. Toujours une sensation plaisante de passer par des endroits avec peu de fréquentation, semblant loin de tout, avec pour seul bruit le vent et le chant des oiseaux.
On passe par la cabane des Pastores, puis la cabane des Tresfonds, où on y fait une petite pause encas, avant l’ascension du Pic de Pam ! On reprend nos forces, nos chers encadrants regardent les alentours et nous cherchent le meilleur itinéraire.
En effet, ça a l’air bien pentu, et il y a pas mal de neige, on ne peut pas y aller comme ça sans un peu de planification. Aller on est parti, ça commence fort ! La neige est profonde, on suit les traces de nos encadrants en prenant soin de laisser un espace entre nous. On arrive au sommet à 13h30 !

On profite bien de cette magnifique vue panoramique, avec en passant une description des montagnes voisines et la vue sur le Lac des Bouillouses qu’on a fait la veille. On prend enfin une jolie photo de groupe après tous ces efforts, et pour couronner le tout, quelques petits flocons de neiges commencent à tomber, splendide.
Aller hop, après notre petite pause déjeuner, le gingembre d’Aurélie, le chocolat de Florence et la tisane de Julie, nous voilà fin prêt pour repartir ! On redescend le Pic de Pam pour rejoindre le Refuge de la Balmetta et finir notre boucle de la journée en longeant le cours d’eau du Rec de Vallsera. On passe par l’Estany de la Balmeta, et rentrons tranquillement jusqu’à la voiture, il est 18h.

Bilan de la journée : Durée 7h15 ; 19km ; 850m D+ ; alt. max 2470m.

 

 

 

Mardi 18 février, 4ème jour : La Vallée du Galbe et l’U d’Orlu

Aujourd’hui ce sera la Vallée du Galbe : on longe la rivière El Galba jusqu’au U d’Orlu qui marque la frontière entre les Pyrénées Orientales et L’Ariège !

On commence à l’ombre ce matin, sur le versant face nord de la vallée. Après avoir passé quelques chemins tortueux, nous devons maintenant descendre jusqu’à El Galba. Il ne s’agit plus de marcher latéralement sur du dévers, mais de descendre la pente, plutôt impressionnante ! Pas de panique, tout dans la technique ! On continue en zig zag en prenant bien soin de marcher sur les traces de Paul. Surtout ne pas suivre Séverine qui part en courant et zigzaguant en toute joie comme à son habitude !

On arrive finalement à rejoindre El Galba, qu’on finit par traverser. On s’arrête un peu plus haut pour profiter du paysage, et on interpelle une passante afin qu’elle nous prenne en photo. En discutant un peu, elle nous demande si on connait un guide des environs… Tout le monde se retourne, vers Paul… Elle est bien tombée ! Ils échangent leurs numéros afin qu’elle nous accompagne pour la sortie de demain. On vient de se faire une nouvelle coéquipière de rando, Frédérique !

Après cette chouette rencontre on continue notre périple jusqu’au refuge de la Joça Lloça, où on s’y pose pour le déjeuner. On traverse ensuite El Galba sur un pont de neige, après maintes discussions sur le meilleur itinéraire pour le faire !
De magnifiques vallons se présentent alors devant nous, qui étaient auparavant cachés. Derniers efforts en vue, avant d’arriver au plus loin de notre destination dans le val : la vue sur l’U d’Orlu.
Séverine ouvre la marche, et c’est parti pour le franchissement de ces vallons. Ouf, on arrive enfin en haut, et quelle vue : d’un côté le fameux U d’Orlu et de l’autre côté une superbe vue sur la Vallée du Galbe !

 

 

On savoure bien notre accomplissement du jour, et on finit par faire demi-tour. On redescend les vallons, repassons devant le refuge de la Joça Lloça, puis celui de la Jaceta, en continuant sur le sentier du PR.
On cherche un chemin qui monte, sur le côté droit. Voilà, on l’a trouvé ! Et bien, à partir de ce point, on a 1h de montée sans interruption nous dis Paul ! Aller on se prépare mentalement et hop c’est parti, un pied après l’autre, on ne s’arrête plus ! On continue notre route jusqu’à la voiture, pour y arriver à 18h. Quelle journée, quels paysages encore une fois, tout le monde est épuisé et émerveillé en même temps.

Bilan de la journée : Durée 7h20 ; 16km ; 670m de D+ ; alt. max 1910m.

 

Mercredi 19 février, 5ème jour : El Mont Moros

Aujourd’hui, nous allons nous aventurer sur le Mont Mauroux ! Frédérique nous rejoint avec ses chaussures flambantes neuves, départ 9h40 !
Ça ne monte pas trop aujourd’hui, on a dit qu’on la jouait cool pour la dernière journée de Florence, Julie et Aurélie, et aussi car on commence à accuser le coup de ces derniers jours, mine de rien... Une petite journée tranquille c’est tout aussi bien !

Magnifique cadre comme d’habitude, on est en forêt et on slalome entre les pins. On a de la belle neige immaculée, Paul fait la trace et nous nous suivons à la queue leu-leu, entre les pins, par-dessus les buissons et par dessous les branches. Attention à la tête !
Nous voilà arrivé sur une petite butte, avec une vue dégagée. Paul pointe au loin et nous dit : « Voilà le Mont Moros ». On regarde tous au loin, voyant la chaîne de montagne à l’horizon et on acquiesce, quand l’un de nous dit : « Mais je croyais que c’était la destination d’aujourd’hui, le Mont Moros ». « Oui, c’est ça, c’est là qu’on va ». Alors là, on ne comprend plus rien… C’est sacrément loin finalement, ça ne va pas être une journée de tout repos…
Puis après un court instant de réalisation… Mais, en fait, le Mont Moros n’est pas la chaîne à l’horizon, mais le Mont au premier plan ! Ouf ! On s’arrête un peu plus loin au refuge de la Calma, afin de boire un petit café et de repartir, il est 12h. On poursuit notre périple, prochain arrêt : le sommet du Mont Mauroux !

Arrivés en haut, on savoure cette vue imprenable à 360° sur tous ces grands sommets ! C’est partie pour un petit cours, on y apprend où se trouve le Carlit, puis de l’autre côté on y voit le Canigou, tout à l’Est avec sa crête reconnaissable, un peu plus vers notre droite on a le Pic des Galinas, puis encore un peu plus à droite le Pic de la Redoune ! On trouve quelques rochers, idéal pour s’assoir et déjeuner au milieu de tous ces sommets ! On est accompagné par un vautour, ainsi que des parapentistes, qui doivent se régaler tout autant que nous de ce cadre. Départ 14h30 après la petite tisane, le gingembre et le chocolat, avec en plus une petite pâtisserie à base de poudre d’amande que nous partage Frédérique.

On arrive finalement à la station vers 16h15. On en profite pour se poser un peu et boire un dernier coup tous ensemble avant le départ des filles ! Belles conclusions et bons retours, vivement la prochaine sortie !

Bilan de la journée : Durée 4h50 ; 9.2km ; 290m D+

 

Jeudi 20 février, 6ème jour : Le Mont Llaret

Dernier jour pour les survivants ! Départ au garde-à-vous à 7h, il ne faut pas traîner !! 30km de marche pour 2000m de D+, sans pause déjeuner ni pause pipi !!!
Ou du moins c’est ce que je pensais au début, mais finalement ça va, Séverine et Paul ont été indulgents.

Aujourd’hui on va au Mont Llaret, un beau point central au milieu de tout ce qu’on a pu faire. On passe devant le Refuge de Bernardi, avant d’arriver à un croisement et une belle montée qui nous emmène jusqu’au Lac d’Aude. On continu après le Lac d’Aude, on traverse de voluptueux vallons avant d’arriver à la crête, avec le Carlit juste derrière nous. Aller dernier effort, on arrive en haut ! On voit au loin la croix indiquant le sommet, on est plus très loin !

Quelle vue magnifique, on peut voir d’ici tout ce qu’on a pu faire durant ce séjour : le Lac des Bouillouses, le Pic de Pam, l’U d’Orlu, et enfin le Mont Mauroux qu’on a fait la veille, ainsi que le lac d’Aude de tout à l’heure. Tout se goupille dans cette superbe vue à 360°, on ne sait plus où donner de la tête ! Que demander de mieux pour terminer ce séjour, c’est le clou de spectacle !
On déjeune, il est 14h. Il manque le gingembre, la tisane et le chocolat, mais nous avons quand même une petite pensée pour nos amies, avec qui on partage notre point de vue malgré la distance.

On décide de redescendre par une piste noire fermée par manque de neige. On alterne entre les parties enneigées et de verdures de la piste ! Certains font des glissades sur les pieds, d’autres sur les fesses, et d’autres encore s’exaltent à courir en zigzagant dans la descente enneigée… Je ne citerai pas de nom.

Bilan de la journée : Durée 6h ; 17.5 km ; 675m de D+ ; alt. max 2370m.

 

Vendredi 21 février, 7ème jour : Le retour

Ça y est, c’est le jour J. Déjeuner 8h comme à nos habitudes, et départ plutôt autour de 10h cette fois, le temps de tout préparer ! On se rentre à Montauban !

Pour conclure, ce fut un superbe séjour, merci à Paul pour le partage de ses connaissances de la région et de la montagne en général, pour son impeccable calcul d’itinéraire et de gestion : toujours les mêmes heures de départ, de pause et d’arrivée, arrêts dans les coins idéaux, généralement après le plus gros effort, sans jamais nous avoir fait repasser au même endroit de tout le séjour et surtout pour favoriser ces chemins hors sentiers, peu fréquentés. Merci à Séverine également pour son accompagnement et ses bons conseils !

P.S. : Petite pensée pour Séverine si elle est arrivée à lire jusqu’ici ! Navré pour ce roman :p

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