Carnet de route
Speleo : une grande aventure dans les grottes
Sortie : spéléo adultes du 26/01/2025
Le 26/01/2025 par Justine Honnart
Quoi de mieux le dimanche matin, de se retrouver à l'aube (8h30) pour un café bien mérité et une part de coque qui sort du four apportée par les super guests, les P² : Pierre et Patrick. Et puis le top depart est lancé, on saute en voiture et après quelques minutes, nous arrivons au bord du chemin où il faut déjà s'équiper. Certains de baudriers classiques, d'autres de baudriers à culottes jaunes, "étanches" nous affirme-t-on. L'aventure spéléologique débute par une petite marche d'approche qui nous mène à une ouverture béante dans la falaise, à 3m du sol. Pour atteindre l'entrée c'est donc déjà un travail d'équipe. L'entraide sera le maître mot de cette sortie. Welcome to the Britsh Cave! Les choses sérieuses commencent, nous sommes immédiatement mis face à une petite descente en rappel (une première pour certains, une routine pour d'autres -merci à Thierry notre super encadrant pour ses conseils!) Cette descente nous amène à la rencontre de chauve-souris que nous veillons collectivement à ne pas déranger. S'en suit des toboggans, des glissades, des plafonds si bas qu'il faut ramper (ce son mes genoux qui insistent pour que je le précise). Nous arrivons au bout du bout de la grotte, où nous coupons toute lumière pour vivre un moment unique de noir complet. Nous faisons demi-tour et quelle surprise de ne pas revenir totalement sur nos pas, et de prendre un chemin de traverse. Enfin pour ceux qui savent se repérer... La pause déjeuner s'impose pour reprendre des forces. Et il est déjà l'heure de quitter la douce chaleur la convivialité du salon de Thierry. Nous filons à la grotte des Marieres, découverte par un naturaliste chassant un papillon. Des l'entrée la grotte offre de magnifiques représentations de bisons datant de vla très loin dans le temps. Assez rapidement, il n'est plus question de marcher mais d'avancer à genoux pour atteindre ce qu'on pourrait appeler le 1er étage. Un rappel, des glissades, des plafonds bas... enfin, un boyau étroit et sans visibilité sur la suite, on ne la ramène pas. Tout le monde mouille son pantalon, même les courageux, car l'ouverture au sol est au milieu d'une flaque. Sachez que l'eau ici est fraîche. Et pourtant il faut s'y engouffrer car le plus fou se trouve de l'autre côté : une salle incroyable où les stalactites, les stalagmites, les colonnes et les draperies sont reines. On se fraye un chemin entre elles, comme au milieu d'une foule de grandes œuvres fragile. Bon ça nécessite quelques contorsions, bien positionner ses hanches pour passer et surtout, comme dirait Thibault, "utiliser sons cul". Des étoiles dans les yeux on arrive au bout se la grotte, des histoires plein la tête. Ici aussi il faut faire demi tour. On monte les toboggans naturels de tout à l'heure, on glisse là où on eu de mal à grimper. Cerise sur le gâteau, une tyrolienne sous terre! La nuit tombe quand on sort de la grotte, on se dit à quel point c'était une super aventure, on remercie et on se promet que ce ne sera pas la dernière. L'aventure grotologique est finie pour aujourd'hui, et on se promet que ce ne sera pas la dernière.
