Carnet de route

Nouvel essai de la via ferrata Liaucous et via ferrata de Florac

Sortie :  via ferrata reporte de novembre 2024 du 05/04/2025

Le 04/05/2025 par GOMEZ Ludovic

Quatre mois après avoir essayer de gravir la poire de la via ferrata de Liaucous sans y parvenir pour diverses raisons que nous ne rappelerons pas.
La dream team est de retour dans les gorges du Tarn.
Nous sommes partis très tôt en ce début de vendredi après-midi avec deux co voiturage distincts et bien remplis. Le premier co-voiturage avait pour objectif d atteindre les petits villages et surtout son marché de producteurs avant la fermeture pour éviter de finir bredouille pour certains. L objectif fut atteint non sans mal et les vivres furent présents.
Le deuxième co voiturage quand à lui est arrivé un peu plus tard et à laisser quelques plumes et surtout des saucisses en cours de route (qui je vous rassure ont été retrouvées et probablement mangées après une bonne cuisson car bien sûre aucun mal n a été fait à des animaux pendant cette aventure sans que ça ne servent aux aventuriers bien sûre).
Nous avons dormi au même endroit que la première fois chez "papy moujot" où nos marques et repères étaient déjà pris.
Cette fois ci, 2 guitares et une basse étaient de la partie.
Nous n'avons pas reproduit les mêmes erreurs que la première fois pour être tous d attaque pour les 2 via ferratas qui vont nous attendre dans le week-end.
Parmi les bonnes décisions prises, la confection des sandwichs ou repas de midi se fera la veille.
Nous avons passé une première soirée très conviviale avec un apéro dînatoire plus solide que liquide, avec une horaire de fin plus ou moins respectée, et quelques exercices de rappel des noeuds et du moufflage.
Toute la troupe se réveille avec le soleil. Premier petit déjeuner pour la plupart plus sucré que salé et avec un café artisanal de maitre avec plusieurs cuissons ou mode de cuisson devrais je dire, très serré.
Les deux covoiturages partent alors vers le petit village de Florac pour attaquer sa première via ferrata avec la célèbre casquette (un des passages de via ferrata les plus durs de France).
CAF oblige, il est hors de question d'attaquer directement la via ferrata en partant du parking prévu à cet effet, même s'il s agit d une via extrêment difficile. Le départ se fera donc depuis la maison du tourisme et du parc national des Cévennes de Florac, qui sert d'arrêt technique et qui donnera envie à certains de revenir dans la coin faire beaucoup d'autres activités bien variées.
2 chemins s'offrent maintenant à nous pour atteindre le départ de la via, soit une partie de la boucle de la trace des couronnes qui sillonnent la vallée, soit la coulée de rochefort beaucoup plus direct, après mûre concertation ce sera la trace des couronnes qui fut envisagée même si un petit passage par la coulée au début fut emprunté.
Au fur et à mesure de la petite randonnée commencent à apparaître les formations de calcaire très étonnante de cette région et la casquette se rapproche de plus en plus et nous laisse admirer son dévers. Déjà quelques aventuriers prennent la décision d'éviter cette section. Et les autres toujours confiants ont encore plus envie de surmonter cet obstacle.
A la fin de la randonnée et arrivé sur le surplomb de la casquette, petite photo de groupe, pendant que certains s'équipent pour éviter d'avoir trop chaud ... on décide de faire le pic nic ici pour compter le nombre de courageux qui va surgir de cette casquette, zéro personne pendant la pause, juste un couple qui est passé à côté de la casquette non sans mal car le chemin de sortie est aussi en petit dévers a priori.
Les photos d'en haut de la casquette ne montrent rien de ce qui attend nos aventuriers là-dessous, aucune prise sauf la dernière n'est visible, on voit juste le gaz très important (130m) qu'il y a en dessous et les quelques vautours ou autres rapaces au dessus (qui attendent sûrement leur déjeuner).
Une fois la dream team repue, elle part au pied du départ pour s'équiper et revoir une dernière fois les bases et principes de sécurité en via ferrata.
Le départ bien que commun est déjà un petit mur horizontal en dévers qui indique que ça ne sera pas forcément de la rigolade pour tout le monde.
Certains ont déjà compris qu'il faudra peut être penser à s'économiser, se longer court plusieurs fois, éviter les positions saugrenues pour faire des milliers de photos et quelques autres ont profité au maximum en oubliant peut être l'objectif en vue de la casquette.
Toute l'équipe prendra les premiers passages extrêmement difficiles et c'est apres la tyrolienne que les 2 qui n avaient pas du tout prévu d'approcher ce jour là le dessous de la casquette sortirent rapidement sur la voie facile et les 6 autres partirent du côté de la casquette. L'approche fut plutôt aisée, et une fois en dessous, on a pu observer 2 personnes l'attaquer, c'était donc possible de passer cette obstacle. 

La première à attaquer cette casquette fut Margot qui a bien montré tous ses talents de grimpeuse, on se demandait même si les pauses effectuées en longe courte étaient là pour se reposer ou pour profiter de l'instant d'être dans la casquette encore un peu plus longtemps de ce moment et de cette vue. La plupart des prises ne peuvent effectuées qu'avec les bras et les jambes sont bien pendantes dans le vide. Le deuxième à attaquer fut moi même et rapidement, à la vue de ces prises de plus en plus haut, de plus en plus éloignées, avec l'obligation de tirer à chaque fois très fort sur sa longe courte, la décision ne fut pas très longue, ça sera demi-tour directement. Bien sûre ça en a refroidit au moins une, Fanny va partir sur la voie juste à côté de la casquette qui est effectivement quand même très verticale et en dévers comme nous avait dit le couple au déjeuner. Samuel lui n'a pas eu froid aux yeux et du coup, plus motivé que jamais m a doublé et est parti sur une puis deux prises de plus que moi, il utilise sa longe réglable pour avoir plus de facilité à s assurer et se rapprocher de la paroi en attendant de devoir avancer sur cette 3eme prise mais effectivement elle semble aussi tres haute très loin et les 2h de via effectuées avant commencent vraiment à se faire sentir donc ça en est fini pour Samuel aussi qui me rejoint, ravi de ne pas avoir servi de nourriture aux vautours, cette fois ci. Et même ce demi tour n'a pas refroidi Cedric, au contraire, il est vraiment parti avec beaucoup de confiance et à avancer prise par prise avec un peu de repos de temps en temps mais une montée aussi plutôt rapide. Thierry qui surveillait la situation décide de ne pas humilier ceux qui avaient abandonné donc il prendra la sortie bis. Il ne reste plus qu'à monter en haut par cette fameuse voie bis verticale mais le petit dernier dévers fut plus compliqué que prévu avec cette via de 2h et même s'il reste plus que 3 ou 4 mètres à monter, le repos se fait un peu long et c est un petit exercice de mouflage qui attend Thierry pour voir s il n'a pas perdu la main ;). Une fois le mousqueton sur le pontet du baudrier bien en position supérieure, l'ascenseur est immédiat et le haut de la casquette est enfin là. Samuel ferme la marche après avoir eu le temps de se faire couler un café pour attendre et surtout se réveiller de ma longue pause sur ces petits derniers mètres de montée.
Le retour se fera plus ou moins vite selon les grimpeurs et les premiers arrivés vers le parking s'arrêteront un peu au bar et les autres avaient à cœur de passer par une boucherie pour trouver de la saucisse.
De retour au logement vers 19h00, prise d'un apéro salé et sucré (marbré, brioche a la pâte à tartiner, etc) et d'un repas plein de sucres lents avec des pâtes aux 4 fromages râpés et de protéines avec la bolognaise et les tant attendues saucisses. La soirée sera très conviviale avec les guitares et la basse de sorties et un petit concert avec encore une fois une horaire de fin pas trop tardive pour partir tôt le lendemai matin.
Le lendemain matin, le petit déjeuner fut plutôt salé avec la quantité de pâtes qu'ils restaient de la veille et le reste finira dans des tupperware pour le repas du midi. Départ rapide vers 10h00 pour la via ferrara de Liaucous et sa fameuse poire. Nos grimpeurs arriveront ils tous au bout de cette via ferrata par le chemin difficile pour éviter d y revenir une 3eme fois rapidement. Le premier passage très difficile attaque forcément directement en dévers et certains de nos grimpeurs n avaient pas assez récupérer de la via de la veille et les cordes de mouflages sont de sortie. Après cela 2 groupes se formations donc un de 3 personnes qui partait sur la via ferrata facile sans prendre de sortie anticipée néanmoins et un qui part directement sur la poire et ensuite qui prendra la 3eme partie difficile dans le ravin. Tous se retrouveront avant d emprunter la tyrolienne après 2h de via. Puis enfin le chemin de retour classique car des impératifs attendent nos grimpeurs à la maison, notamment une sombre histoire d alarme de sécurité qui ne s arrêtait plus de sonner chez lui.
En conclusion, 25% du groupe a passé la casquette haut la main et presque 75% la poire. Donc il faudra revenir pour valider entièrement et tous ensemble ces via. Jamais 2 sans 3. 
CLUB ALPIN FRANCAIS DE MONTAUBAN TARN ET GARONNE
PALAIS DES SPORTS J.CHIRAC
2 RUE DU GÉNÉRAL D'AMADE
82000  MONTAUBAN
Permanences :
0783130093