Carnet de route

Col du Puymorens - Portella la Coume d'en Garcia

Le 23/12/2022 par Baynat Fabienne

Samedi 17 décembre 2022

Nous nous retrouvons Séverine G., Cécile P. et moi à Toulouse pour covoiturer. Puis, nous rejoignons Paul à Carli vers 10h où sont déjà Florence, Cécile 4, Thierry et Léa.

Départ pour une petite randonnée. Nous laissons une voiture à Cabu, ainsi nous aurons le temps de faire les crêtes au départ du col de Port à 1200 m.

La montée est raide dès le parking jusqu’au Roc Blanc, 1542 m, on monte tranquille. Puis direction plein Est, le temps est au beau. Les crêtes sont magnifiques. Il n’y a plus de neige, quel changement en 15 jours. Mais le panorama sur le massif des Pyrénées est absolument splendide, la blancheur des sommets à perte de vue. Nous suivons le GRP du Tour du Pic des Trois seigneurs et le GRP du Tour de la Barguillère. Nous passons le col des Boutches, puis le Rocher de Batail, 1716 m, et continuons jusqu’au sommet de Bazillac où nous piqueniquons. Partage de victuailles, Paul n’a jamais aussi bien mangé puisqu’il a oublié son piquenique à Carli !

Il propose une descente hors-piste que nous décidons aussitôt de baptiser BouclÔPaul. Il va falloir déposer le brevet ! Cécile 4 nous prévient que nous pourrions finir à la frontale. Mais après quelques errances dans les fougères et le bois, et pas mal de rigolades, nous atteignons le col de Cabu.

A Carli, ça s’organise : feu, thé ou bière, gâteaux…

Nous profitons de l’arrivée de Marianne et Roman pour avancer dans les CV de tout le monde, et ce n’est que plus tard, lors de l’arrivée de Yannick et Florian, que nous terminons de faire connaissance. Une excellente soirée festive. Nous trinquons à l’anniversaire de Thierry.

Dimanche 18 décembre.

Réveil à 6h lendemain pour la location des skis à Tarascon à 7h30. Nous partons à 3 voitures.

Arrivée au parking du col du Puymorens à 1900 m. Dernières recommandations ski fixations chaussures et DVA. Paul et Florian redoublent de conseils.

Le départ est donné à 10 h. Heureusement on s’est levés tôt !

Paul a adapté le programme et préfère ce côté sauvage de la Coume plutôt que le côté station.

Nous chausson les skis dès la route traversée. Thierry nous suivra en raquettes.

Nous cheminons dans les sapins de la Coume d’en Garcia, sous un soleil radieux, et nous zigzaguons entre les pierres et l’herbe affleurante.

Nous adoptons vite l’allure du skieur de fond, et nos skis glissent bien. C’est relativement plat.

Le son feutré de nos pas sur la neige rythme notre course.

Au barrage vers 2000 m, Paul nous montre les conversions et Marianne démarre avec maestria. Je m’étale la tête en avant, et je me retrouve en position ventrale peu confortable. Les rires confirment ma prestation.

Nous poursuivons et le groupe s’effiloche. Marianne et Roman sont dans les traces de Paul, loin devant nous. Séverine et moi essayons de ne pas nous faire distancer, suivent Yannick et Cécile P. Le reste de la troupe arrive peu après avec Florian qui ferme la marche en bon gardien expérimenté.

Une première montée raide dans laquelle nous reprenons les conversions, au moins 10 ou 15, un jeu d’enfant ! Un plat relatif et la dernière pente jusqu’à la Portella de la Coume d’en Garcia à 2534 m. C’est magique, neige éclatante, soleil, vue à 360° ! Mais le vent nous oblige à nous couvrir très chaudement et nous enlevons les peaux de nos skis les doigts gelés. Thierry nous a rejoint, tranquille. Nous redescendons sur le plat pour manger à l’abri. La neige un peu plus molle nous berce dans la descente. Les bons skieurs se régalent, et partent en tête avec Florian, Marianne, Roman, Séverine G., suivis de Yannick et Cécile P. Ils zigzaguent comme des pro et je me prête à rêver que ce sera facile. Ils nous attendent sur des rochers pour le piquenique.

Le reste de la descente n’est pas à marquer dans les annales du ski de randonnée, et je galère pas mal, ainsi que Cécile 4, Florence et Léa. Notre style en chasse-neige est proche du ridicule, et nos jambes tétanisent tant nous forçons pour ne pas tomber. Paul nous attend et nous encourage avec toute la patience qui le caractérise. Il me tarde de retrouver le barrage et la longue traversée du retour. Je crois bien que je n’ai pas vraiment le niveau à ski.

Nous prenons ensuite à flanc sur la gauche, qui nous évite le talweg et la poussée inévitable sur les bâtons. Nous arrivons tout en glisse fatigués au parking à 15h30, où nous attendent les jeunes tout fringants ! Thierry glisse moins sur ses raquettes et nous rejoint peu après.

Le retour dans la voiture de Yannick est animé par la finale de la coupe du monde en direct. Je découvre qui est Lionel Messi dans les yeux interrogatifs de mes covoitureurs ! Je préfère la planète montagne que la planète foot.

Nous partageons avant de nous quitter un verre à Tarascon dans un des cafés qui semble incontournable sur la route de l’Andorre. Quelle journée et quel week-end ! A refaire, bien entendu !

Merci à Paul et à Florian pour les conseils et leur patience sur ce parcours magnifique.

Fabienne