Carnet de route

Ce devait être le Cantal...

Le 24/11/2024 par Julie

Ce devait être un week-end dans le Cantal...

Mais la neige, le vent, le froid teRRRRRRible cantalien (oui oui ! c'est un des endroits de France où il peut faire le plus froid!), nous auraient fait troquer nos chaussures de rando contre des chaussures d'alpi doublées de crampons et surtout... transformés en glaçon en moins de temps qu'il ne faut pour dire CAF !

Finalement, Thibaut a décidé un repli dans le massif du CAROUX. Et les autres ? Ben... on a tous été d'accord.

Ce devait être un départ pour tous vendredi soir...

Mais, si certains ont pu effectivement quitter leurs pénates à la date et à l'horaire prévus et rejoindre le toujours très chouette écogite de Prémian (ceux-là n'ont pas voulu nous raconter leur soirée, mais on devine...), d'autres, en raison de péripéties qui seraient trop longues à raconter ici, sont partis samedi matin tôt, très tôt, très très tôt, et ont essuyé en chemin quelques déboires.

Malgré tout cela, nous sommes bel et bien tous partis en randonnée samedi, depuis les gorges d'Héric, en milieu de matinée, sous un ciel gris blanc ou blanc gris, comme vous voudrez.

Aussitôt traversé le pont des soupirs, la grimpette a commencé : oh pas grand chose ! Presque 900 m en continu sur le sentier des gardes. J'exagère seulement un peu, on s'est gardé un chouia de montée pour la deuxième partie de journée. Nous sommes arrivés à la table d'orientation qui aurait pu nous désigner Ténérife ou l'Annapurna ou Rio de Janeiro, car nous n'avons pu voir, au milieu d'une mer de nuages, que ce que notre imagination voulait bien nous montrer (1 dauphin pour Thierry, mais il n'est pas très observateur, j'en ai vu 2!).

Le froid piquant nous a vite invité à poursuivre vers le refuge Font Salesse à 1059 m. "Rosement", on a pu entrer et pique-niquer presque au chaud tout en nous imprégnant de la littérature murale laissée par bien des fêtards.

Nous avons ensuite rejoint le Ravin du Rieutort, la piste des Aiguilles et après une descente pas piquée des hannetons (que certains avaient déjà trouvé pas piquée des hannetons lors d'un précédent séjour), rejoint le village St Martin de Larçon (toujours aussi joli) et re-les gorges d'Héric.

Ce devait être un jour de rencontre avec les moufflons... car il y a toujours des moufflons au Caroux ...

Mais, que nenni ! Ils sont peut-être partis dans le Cantal !

Bilan de la journée 11km800, presque 1000 m de D+

Puis le triptyque apéro-resto-dodo.

Dimanche : réveil, p'tit-déj, nettoyage du gîte.

C'est la version courte, car nous avons vécu dans le week-end bien des aventures. Figurez-vous que samedi était un jour où tout se perdait ou se déplaçait : les lunettes, et particulièrement les clés. Clés du gîte rangées au bon endroit pourtant mais vraisemblablement déplacées par un farfadet farceur, clés de voiture au fond d'une poche au fond d'un sac. Nico nous a fait part de son pense-bête PTC : papiers, téléphone, clés, les essentiels à ne pas oublier avant de partir. Encore faut-il se rappeler où on les a rangés (ah ah ah Nico !) ! Nous on a trouvé que CPT était plus facile à retenir...

Et puis, l'un d'entre nous s'est essayé à la fonte de bouilloire pour le p'tit dej dimanche. On n'a pas trop aimé la recette.. ça dégage une odeur peu appétissante. Rassurez-vous, on a tout réparé.

Sinon ? Qu'est-ce qu'on a fait dimanche ? Pluie sur le Caroux et sur Prémian ! Mais un Thibauttrouvetout n'est jamais à court de rando dans son turban. Il nous en a dégoté une sur le chemin du retour ma foi bien sympathique.

Départ du village d'Albine où on a l'air d'avoir de l'humour : toilettes pour les hommes indiquées mais descendant vers une porte murée et la rivière, prise en hauteur sur un fil électrique, nains de jardins à l'orée du chemin...

Nous sommes montés (et oui encore !) à travers châtaigniers puis hêtres jusqu'au roc de Peyremaux (1008m) où une magnifique nuée blanche nous a accueilli (et oui encore!).

Bilan de la journée environ 14 km et 718m de D+ exactement.

On s'est dit aurevoir et à bientôt dans un café à Mazamet. Et comme d'habitude nous avons passé DE TRES BONS MOMENTS !