Carnet de route

Caroux J 1 Les aventures de Boggy à la vire Guy Pistre

Sortie :  Randonnée du 15/02/2025

Le 15/02/2025 par Marie & Fred

Certaines sorties vous marquent plus que d’autres pour diverses raisons… une première fois dans un lieu dont vous avez souvent entendu parler, une rencontre extraordinaire, une activité originale… Pour celle-ci c’est tout ça à la fois et bien plus encore. 


Une semaine avant de partir nous n’avions même pas prévu d’être du groupe. Nous terminions tout juste notre expédition spéléo verticale à l’Igue de Toulze, que Thibaut nous demande, à Marie et moi-même, si nous souhaitons nous joindre à eux pour le week-end qu’il organise dans le Caroux avec son fidèle acolyte Thierry (notre maître grottologue). Nous devons cette proposition au fait que 2 personnes (dont nous ne citerons pas les noms ici wink) se soient désistées. Merci à elles et à la fois tant pis pour elles !!! cheeky


Après quelques secondes de concertation et un échange de regard explicite, nous confirmons à Thibaut que nous acceptons l’invitation.


Et voilà comment un week-end à priori libre sur notre calendrier devient un week-end dans le Caroux avec Cécile et Thierry, Françoise, Thibaut, Sébastien, Samuel, Marie et votre serviteur scribe.


Le départ est prévu vendredi soir après le boulot pour une arrivée aux alentours de 20h30 à l’éco-gite des Camparols (Prémian 34). Le lieu est bien connu de nos encadrants. Nous y recevons un super accueil de nos hôtes avec qui nous partageons notre premier apéro du week-end. Après le diner, nous finissons de nous installer rapidement. Un dernier verre et hop, au lit ! 


Réveil réglé à 7h30 avec comme objectif un départ de rando entre 9h et 9h30. Il faut un bon quart d’heure pour rejoindre le parking du Caroux à Mons la Trivale d’où nous partirons. 


Il est finalement 9h15 lorsque nous prenons le sentier bétonné qui mène vers Héric. La température est fraîche mais un ciel bien dégagé et un soleil déjà présent annoncent une belle journée.


Après 3 kms de marche quasiment à plat, nous arrivons au pont n°4, au niveau du Cirque de Farrières. C’est ici que nous quittons le béton pour grimper dans la forêt via la piste des hirondelles, direction le Col de la Narquoise. Le changement de rythme est plutôt « brutal », la pente n’est plus douce du tout ! On commence à enlever les premières couches de vêtements, nous ne sommes visiblement plus là pour rigoler.


Le début de rando en bas de la vallée nous offrait déjà une jolie vue sur le Caroux, mais depuis le col c’est un superbe panorama que nous avons autour de nous. Le temps d’enlever de nouvelles couches de tissus et de reprendre quelques forces, nous repartons dans les bois pour rejoindre la Vire Guy Pistre. Nous sommes sur une sortie qui va crescendo dans la difficulté technique aujourd’hui.


Au pied de la vire, tout le monde range les bâtons, il va falloir poser les mains et bien regarder où l’on met les pieds. La progression se fait sans trop de difficulté pour tout le monde, Thibaut et Seb sont devant, Cécile et Thierry ferment la marche. Le plus difficile c’est presque d’éviter d’accrocher les bâtons qui sont sur le sac dans la végétation qui jonche cette vire. 


La vue est magnifique et nous arrivons assez rapidement au premier petit couloir marquant la fin de la vire. C’est encore un peu plus vertical. Quelques petits pas d’escalade en 2+, un bout de sente et nous voilà sur le second couloir. Il est un peu plus long et un poil plus technique que le précédent. Mais ça passe bien pour tout le groupe. 


Le sommet n’est plus très loin, le Roc du Caroux qui culmine à 1034m. Nous l’atteignons à midi, ça sera l’endroit parfait pour se poser et déjeuner sous le soleil mais avec un léger vent plutôt frais. Le panorama est incroyable, nous pouvons apercevoir la mer ainsi que la partie Est des Pyrénées avec quasiment en face de nous le Canigou qui est encore bien blanc.


Le pique-nique avalé et quelques photos plus tard, le groupe se remet en route vers le plateau et le refuge de Font Salesse. Depuis ce matin, les paysages se succèdent avec pour chaque niveau de progression, une végétation différente. Après les parois abruptes de la vallée, la chênaie verte à ifs et à houx de la piste des hirondelles, le maquis à cistes et bruyères de la vire, nous traversons une forêt de pins qui entoure le refuge, avant d’arriver à la table d’orientation qui offre l’un des plus beaux points de vue sur la vallée.
Le chemin du retour n’ayant pas été clairement choisi, maître Yoda (Thierry), Boggy (Thibaut… vous comprendrez un peu plus tard wink) et le jeune Padawan (Samuel) sortent leurs cartes et commencent à débattre de l’itinéraire le plus judicieux et/ou intéressant pour revenir au parking. Comme cela dure un peu, le reste du groupe en profite pour s’octroyer une petite séance bronzette. 


Après quelques minutes d’échanges courtois et réfléchis, une décision est prise et nous reprenons notre marche en avant vers le Col de Bartouyre via le Rocher de Lucet (ou l’œil de Sauron comme le nomme Thierry, petite référence au Seigneur des anneaux, et dont nous avons cru pendant un moment que c’était bien le nom de cet étrange rocher !). J’ai entendu dire également par nos très expérimentés et cultivés encadrants, qu’il y avait un vague (très vague !) rapport avec Élise LUCET… l’information est à vérifier je pense laugh.


Arrivés au col nous redescendons rapidement par le sentier des gardes composé d’une multitude de lacets serrés au milieu des bois qui nous amènent à la passerelle des soupirs. Cette dernière nous permet de traverser le ruisseau d’Héric et de rejoindre le chemin bétonné non loin du parking où nous sommes garés.


Il est un peu plus de 17h lorsque nous quittons le parking. Seb est ravi car ça nous permet théoriquement de passer à l’auberge du Caroux à Mons pour boire un verre… Hélas les propriétaires de cette dernière semblent être occupés à d’autres choses que faire tourner leur commerce. Nous trouvons donc porte close au grand désarroi de Seb. Heureusement, nous avons tout le nécessaire au gîte pour « arroser » comme il se doit cette belle journée. 


Pendant que Françoise s’occupe du repas, on passe tour à tour à la douche. La soirée se poursuit dans la joie et la bonne humeur mais de façon bien trop raisonnable pour Seb qui nous aurait bien refait une aveyronnaise (cf sortie via ferrata Millau smiley). 
Nous aurons tout de même droit à un grand numéro de Thibaut, qui le temps d’une soirée (et sans doute plus laugh) devient Boggy notre encadrant. Il nous démontre encore une fois tout son talent d’improvisation en nous faisant un compte-rendu de la journée façon conte pour enfant, inspiré du personnage des cahiers de jeux du Parc National du Haut Languedoc.


Un enregistrement d’une valeur inestimable existe, mais ne pourra malheureusement être diffusé, notamment pour des raisons de droit d’auteur cheeky. Une retranscription écrite et illustrée a également été faite et pourra éventuellement être vendue au plus offrant laugh.  


La soirée ne se termine pas trop tard et nous regagnons nos couchages avec comme objectif d’être debout à 7h. Rangement et ménage à faire avant de partir pour la rando du dimanche, il faudra donc être efficace dès le réveil.


Et pour vous narrez cette belle journée de dimanche, je laisse la plume à Cécile.

 

 







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