Carnet de route

Mont Fourcat
Sortie : Sortie raquette du 11/12/2022
Le 12/12/2022 par Baynat Fabienne
Paul a organisé une superbe sortie ce we, encore une fois !
Il nous a hébergées samedi dans sa petite maison de montagne à Carli. Nadia, Laurence et Julie sont de la fête avec moi.
Nous nous retrouvons au chaud pour un thé vers 17 h 30, mais nous enchaînons rapidement sur la bière et la soirée se poursuit, joyeuse, en un quiz musical sur fond de Pyrénées FM ! Nadia chante et nous « shazamons » son interprétation de Boney M, mais pas de chance, ce n’était pas la chanson que nous cherchions !
Julie nous a cuisiné une soupe à l’ail et à l’oignon, qui me rappelle mes souvenirs d’enfance. Nous nous régalons de cakes, de grillades, et du délicieux gâteau au chocolat et aux noix de Nadia.
Nous avons fait connaissance lors de cette soirée festive, et nous sommes d’attaque à 8 h le lendemain après une bonne nuit de sommeil.
Paul a adapté le programme en fonction de la forme de chacune, et nous partons à l’assaut du Mont Fourcat.
Arrivée au parking du col du Tracadou à 1200 m au bout de la piste après le village de Croquié au-dessus de Mercus. Il fait — 5 °C et nous nous gelons les doigts le temps de régler nos raquettes.
Le départ est donné à 10 h.
Le ciel est couvert, mais il n’y a pas de vent dans la forêt. C’est un beau sentier qui malheureusement ne présente pas beaucoup de lacets ! J’ai de la chance que Julie soit en convalescence, et j’ai une bonne excuse pour rester en retrait de Paul, Nadia et Laurence qui montent bon train.
Nous trouvons la neige à 1500-1600 m, mais nous ne chaussons les raquettes que plus haut.
Nous croisons deux skieurs qui redescendent, c’est un peu juste pour le ski de rando.
Il y a un peu de monde, mais c’est assez espacé et peu gênant. Le soleil se montre vers 11 h et nous redonne de l’entrain.
Nous atteignons le sommet à 12 h 30, et après le rituel « photos de famille », nous faisons demi-tour jusqu’à la jolie cabane de Bentoula, où nous piqueniquons au soleil et à l’abri de vent. Ce petit refuge en pierre sèche avec sa toiture en partie végétalisée offre un banc plein sud pour notre repas, un vrai bonheur. Le panorama sur la chaîne pyrénéenne est splendide, que la montagne est belle.
Avant de repartir, Paul nous propose un exercice de recherche avec les DVA que nous avons pris. La théorie c’est bien, mais la pratique est plus compliquée. Heureusement, il n’y avait que l’Arva de Paul sous la neige ! Mais le principe est bien compris et nous connaissons les enjeux en cas d’avalanche.
Nous redémarrons à 14 h 30. Un vent glacial s’est levé et il ne fait pas bon de traîner. Le son ouaté de nos raquettes sur la neige un peu plus molle nous berce dans la descente.
Paul a envie de faire un détour pour aller à la découverte de la cabane des Carmilles. Nous ne pouvons lui refuser une section hors-piste qu’il affectionne tant. Nous coupons donc à travers la forêt, dans un tapis moelleux de feuilles d’automne, sous les couleurs chaudes de la hêtraie. Halte à la cabane à 1342 m, qui s’appelle aussi refuge Henri Tartie dit L’Aynat.
Pour le retour, nous croisons des coulées de débardage gelées. De la terre brassée par les engins, se dressent à ras du sol des petits cheveux hirsutes qui nous font penser à des coraux gris. C’est assez drôle. La nature a toujours beaucoup d’imagination.
Nous récupérons la piste forestière qui nous conduit au parking. Il est 16 h 30.
Merci à Paul cette belle boucle.
Fabienne