Carnet de route

Via ferrata au Liaucous et randonnée dans les gorges de la Jonte
Sortie : Via ferrata Liaucous + rando du 30/11/2024
Le 02/12/2024 par Hamoneau - Samuel
Sous les premiers rayons de soleil, nous nous rendons au pied de la via ferrata du Liaucous, plantée dans le versant nord du massif des gorges du Tarn. L’objectif est de réaliser un parcours coté « extrêmement difficile ». Cependant, la troupe connaît quelques difficultés : certains membres ne présentent point une forme des plus extraordinaires suite à un grand moment de convivialité. La veillée est des plus animées : concert de Margot, nœuds de neuf, entraînement physique et d’équilibre. Le plus sage est de passer par la voie facile ce qui permet de revenir plus tard avec l’envie d’attaquer le chemin plus ardu.
Le trajet se fait sans encombre. Entre barres, rochers et fers, l’équipe traverse la falaise. Les ponts de singe et passerelle sont enjambés sans aucune chute. Le groupe fera sa pause de midi sur un rocher. Certains protagonistes profiteront de l’arrêt pour attaquer une sieste. Hélas, un déjeuner manque à l’appel. Le peloton doit remonter dans un ravin planté dans l’obscurité qui peut presque faire croire que c’est une première approche de la « grottologie » (le sociolecte, semble s’approcher de la spéléologie.). Heureusement, tout le monde est muni d’une frontale qui finalement n’est pas utile.
La joyeuse troupe termine le voyage non loin du Roc des Agudes. Cependant, quand il y a un aller, c’est qu’il y a un retour. Ce dernier s’exécute dans des paysages des plus amicaux. Arbres brûlés, rochers éparpillés « en forme de crâne » on se croirait dans une « lande de désolation » de quoi faire oublier les plages de sable blancs et autres cocotiers.
Le lendemain, l’escouade part faire une randonnée qui commence par le village de le Rozier, en Lozère. Les premiers pas se font jusqu’au village abandonné sous le Rocher de Capluc. Plus ou moins une centaine de mètres plus loin, il faut prendre le sentier « Brunet ». Par un tragique accident de « cartologie » (le sociolecte, s’apparente à une sorte de science ésotérique de la représentation des éléments physiques observables depuis le ciel.), ce chemin n’est pas pris. Quelques pas se posent quand même depuis le Sud-ouest du Rocher de Francbouteille sur le sentier égaré. Il faut noter qu’il n’est pas si bien indiqué que ça sur le terrain, juste un pauvre « net » tracé sous une faible craie rougeâtre. Le bon point final de ce problème de mauvaise route, c'est qu'on a pu observer l'effet spectre de Brocken.
Les membres de cette histoire devaient juste réaliser une boucle de 11 kilomètres. Au final, il y a approximativement 17 kilomètres aux compteurs. Une portion supplémentaire du GR6/GRP Tour de Causse Méjan est entrepris jusqu’à le Grotte de l’Homme Mort. La petite histoire raconte que cette personne a abusé des tripoux. On peut passer par le village Gallo-Romain de Résiniers et quelques pas plus loin se trouvent les Arcs de St-Pierre, magnifique endroit recommandé par Thierry.
Sur le chemin du retour, nous croisons un étrange homme qui a pour but de traverser la région comme un homme du XIIIe siècle. Muni de sabots et de sac en toile de jute, il marche fièrement avec son bâton sur le sentier. Potentiellement un Aveyronnais bloqué dans le temps. On peut émettre l’hypothèse qu’il va manger des tripoux dans la Grotte de l’Homme Mort.
Les derniers kilomètres sont faits aux surplombs de la face nord des gorges de la Jonte, très bel endroit. De nombreux grimpeurs sont présents, les vases de Chine et des Deux-Sèvres sont contournés. Au loin, un mouflon est visible, une petite tache marron se mouvant dans une niche plantée dans une falaise. Certains belligérants se demandent s’il est possible d’aller traire l’animal pour faire du lait de brebis fermenté. Finalement, l’idée est abandonnée, car l’activité présente des risques non-négligeables et que l’expérience culinaire ne doit probablement pas valoir le coup. Pour rester dans la faune, nombreux rapaces sont aperçus, ainsi que des Homo sapiens.
Le week-end du club se termine au village du Rozier, les routes se séparent. Mais probablement pour se retrouver à nouveau pour d’autres aventures fortes en émotions, sports et transmissions culturelles.