Carnet de route

Mini Séjour Rando Canyon du 12 au 17 juillet 2023 aux alentours du Néouvielle

Le 26/07/2023 par Baynat Fabienne

 

Mini Séjour Rando Canyon du 12 au 17 juillet 2023 aux alentours du Néouvielle

Mercredi 12 juillet

Je covoiture avec Cécile P.et nous rejoignons Thierry et Paul au camping du Fauga à Fabian (Aragnouet 65) vers 18h. Nous montons le barnum, bienvenu car la soirée est pluvieuse, et nous installons les glacières et les provisions. On ne va manquer de rien ! Ce ne serait pas l’heure de la bière ? Nous fêtons les vacances et l’excellente initiative de Thierry pour ce séjour.

Jeudi 13 juillet : le cul du Ramoun

Nous montons tous les quatre nous garer au Cap de Long à 2161 m. Le départ est raide pour le pas de Gat, mais bien caïrné. Puis nous prenons la direction du Ramoun par les crêtes des Laquettes. Ouh, je dois passer là ?! Paul et Cécile sont devant, et Thierry veille sur moi. Malgré un départ anxieux et l’aide mon coach personnel, qui ne manque jamais de blagues ni de professionnalisme, je passe sans problème. Nous quittons la crête pour rejoindre un sentier « à vue ». Nous marchons sur des névés, un bonheur : il y a tout, le soleil, les fleurs, les copains !

Nous arrivons au bas du Ramoun impressionnant par sa verticalité, 2800 ou 2900 m. Thierry et Paul nous assurent que nous pouvons y monter toutes les deux, et que les cordes nous aideront à redescendre. Nous échangeons des regards dubitatifs. Mais, de toute façon, nous n’avons pas le temps, car nous devons être à St Lary avant 19 h pour récupérer les combinaisons de canyoning. Promis nous reviendrons !

La descente est magnifique, les petits laquets invisibles d’en bas, les rhododendrons tout en rose, les gentianes et autres couleurs sous le ciel bleu. Du pas du Gat, obnubilés par le bar qui nous semble tantôt fermé, tantôt s’éloigner, nous perdons le sentier par deux fois, et nous arrivons à pic au-dessus du barrage. Que font les GPS ?! La course se finit devant une bière, deux pour Paul, et un perrier pour Cécile. (il y a quand même des randonneurs non alcooliques ??)

Retour au camping où nous rejoignent Thibault et ses dreads, Cécile 4 et Séverine G. Ce ne serait pas l’heure de la bière ? La soirée se prolonge et nous refêtons le séjour à venir.

Vendredi 14 juillet : canyoning.

Départ pour l’Espagne par le tunnel de Bielsa en covoiturage, comme il se doit.

Le matin, nous attaquons le canyon de Trigoniero. J’appréhende, mon dernier souvenir de ce genre d’exercice ayant été désastreux. Nous nous aidons pour enfiler les combinaisons, dans des contorsions assez comiques.

Le canyon est très beau mais par endroit l’eau manque un peu, ce qui nous empêche de sauter, mais nous descendons en rappel sous la houlette de Thierry et de Thibault qui nous réceptionne. Nous enchaînons les toboggans (4/8) et les rappels (6/16/5). Je suis réconciliée avec le canyoning !

Malheureusement, un mal de tête et un léger malaise me font défaillir sur le bas du parcours. Thierry encore une fois, dédramatise, me fait rire en proposant que je mette 20 € dans la cagnotte chaque fois que je me dénigre ou que je m’excuse, il m’aide à descendre, et je peux malgré tout profiter. Les autres s’éclatent en saut et rappels techniques sous des douches un peu froides ! Sur la fin, nous ne faisons pas les deux rappels de 20 m. J’évite de demander si c’est à cause de moi, mon ardoise étant déjà lourde.

Après le piquenique, Sylvain et Yannick nous rejoignent. Cécile 4 et moi, nous redescendons buller au camping.

Le groupe part faire le canyon de Barosa un peu plus court que celui du matin, 3 rappels et 1 toboggan. Ils reviennent enchantés.

1re soirée tous ensemble : rien ne manque, ni nourriture, ni alcool, ni bonne humeur !

Samedi 15 juillet : pic d’Augas, et pic de Cuneille

Sylvain économise son genou et part en solo faire du VTT, tout de même 500 m D+ !

Le reste de la troupe par vers Bielsa, au parking des anciennes Dougnes à 1557 m. Ça démarre raide en direction du pic d’Augas, et nous coupons à travers bois et pâturages. À 1800 m, une très belle cabane de berger, au cortail de Prat, et sa bergère que Thibault entreprend. Puis il nous rattrape tel un isard. Je m’époumone et tire la langue. Paul me signale qu’il a fait des lacets ? Ah bon ?!

Du Pic d’Augas, 2213 m, où la vue est magnifique, le vent souffle déjà fort. Nous nous dirigeons vers le Pic de Cuneille, 2628 m, parfois déséquilibrés par les rafales. Nous ne pouvons pas rester au pic et Paul renonce à faire le pic de Carlitz. Il pique tout droit vers le lac de Catchet, où nous savourons notre piquenique. Nous nous plongeons dans la sieste bienheureuse de Catchet. Puis retour à la cabane où l’on vend des fromages, en contrebas de la route nationale. La descente sur le goudron chauffe les pieds mais qu’importe la journée était belle.

À l’apéro, Cécile P. attaque les comptes, et nous sommes soulagés qu’elle veuille bien s’en charger.

Dimanche 16 juillet : pic de Bataillence.

Départ du parking juste à l’entrée du tunnel de Bielsa à 9 h 15. La troupe est au complet. Le soleil est timide, et le vent force à mesure que nous montons.

Paul, Thierry et Séverine passent par les dentelles de la crête, la friandise de Séverine, tandis que les autres contournent. Au pic de Bataillence, 2604 m, le vent est très fort, le ciel très chargé, et les nuages s’engouffrent par le Port de Bielsa. C’est magnifique, mais cela nous fait renoncer à la boucle prévue par Paul par les crêtes de Bataillence. Nous piqueniquons un peu en contrebas plus ou moins à l’abri du vent. Pas de sieste aujourd’hui ! Nous redescendons le long du ruisseau. Séverine et Paul partent relever des échantillons de pierres très blanches qui nous intriguent. Nous aurons plus tard le petit journal des sciences explicatif.

Au camping, ceux qui doivent rentrer préparent les affaires et nous laissent Séverine, Thierry, Paul et moi pour la dernière soirée. Nous faisons honneur à ce séjour magnifique et à nos accompagnateurs, Thierry, Paul et Thibault : musique, danse et rires.

Lundi 17 juillet

Nous rangeons, démontons le barnum, et tout le capharnaüm pour laisser place nette.

Puis nous nous nous séparons avec des idées d’autres séjours, 15 jours Thierry, tu es sûr ?

Paul, allez, un séjour raquette cet hiver !

Bref, je repars le cœur léger, mes soucis et mes peines envolées dans l’azur de la montagne. Merci à tous.

Fabienne

 

 

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